Arbre Fruitier
une relance de l’agrumiculture en Algérie est enregistrée ces dernières années à travers aussi bien le rajeunissement des vergers existants que la création de nouveaux vergers dans les zones de prédilection. Pour les nouveaux vergers agrumicoles, il est noté également la mise en place de système d’irrigation en goutte à goutte avec une conduite en intensif avec la réintroduction de variétés comme la clémentine et l’utilisation de nouveaux porte greffes adaptés aux différentes conditions pédoclimatiques et l’introduction de nouvelles variétés. En Algérie, Le verger agrumicole est reparti à travers les wilayas de Annaba, Skikda, Oran, Relizane ,Mascara, Mostaganem, Chlef, Blida, Alger et Tipasa en précisant toutefois que la Mitidja à elle seule détient 50% de la superficie consacrée à cette culture.
Vigne
Le red glob (boule rouge) est une nouvelle variété de raisin qui a été introduite en Algérie, en 2004,Par le passé, il existait en Algérie une variété quasiment semblable, appelée le h’mar bouamar, mais moins productif que le red glob. L’avantage de cette variété, originaire du Chili, donne un haut rendement pouvant aller jusqu’à 800 q/ha et elle est moins sensible au transport, contrairement au sabène, et peut être stockée dans le froid. Actuellement, seuls 348 hectares sont plantés, et cette superficie ira en augmentant. La variété est par ailleurs essaimée dans 9 wilayas du nord du pays plus des essais à Biskra.
Le sabène, le mythique. Il y a effectivement une petite légende qui se raconte autour de ce délicieux raisin. «Il y avait un colon de Sahel Bouberak qui le cultivait. Lorsqu’il taillait les plants, il brûlait les tiges coupées pour que les autres vignerons, surtout les Algériens, ne puissent pas récupérer les greffons. Ce n’est qu’après l’indépendance que des fellahs avaient reconstitué ce patrimoine», nous relate Dahmane El Flissi. A priori, le développement de ce fruit, durant les années 1970 et 1980, a été freiné par la politique de la Révolution agraire et la restructuration des EAC. Il a fallu attendre l’année 2000 pour le voir massivement cultivé par les fellahs de Sidi-Daoud, ce qui avait attiré notre attention pour lui consacrer, à cette date, un article.
Les fellahs de l’est de la wilaya de Boumerdès, connus pour leur recherche en matière d’aviculture, ont également introduit ces dernières années d’autres variétés.la culture de deux autres variétés – précoces — venant d’Italie. Il s’agit du grapaes (blanc sans pépin) et de l’ofelia (noir sans pépin). D’autres fellahs ont essayé, avec succès également, le musca italien (blanc) et le victoria, un blanc venant d’Italie.